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Publié le 18 septembre 2018 | Mis à jour à 10AM

FinDev Canada ouvre son siège social à Montréal

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(Montréal, 17 septembre 2018) : Lancé il y a neuf mois par le gouvernement du Canada, FinDev Canada, l’Institution de Financement du Développement (IFD) du pays, a célébré l’ouverture de son siège social en organisant une conférence internationale intitulée « Que pourraient faire les femmes avec trois milliards de dollars? Changer le monde ». Ce titre réfère au rôle de leadership joué par le Canada lors de la rencontre des pays du G7 alors que FinDev Canada unissait ses efforts à ceux d’autres IDF pour soutenir le Défi 2X, et que les instituts s’engageaient conjointement à amasser trois milliards de dollars afin de l’investir dans des initiatives qui font progresser les femmes comme entrepreneures, comme dirigeantes d’entreprises, comme employées et comme consommatrices. 

Lors de l’inauguration des bureaux, l’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre du Développement international, a indiqué, « Avec ses universités, ses organismes internationaux et sa population multiculturelle, Montréal constitue l’emplacement idéal pour FinDev Canada. À partir de ses bureaux de Montréal, je suis certaine que FinDev jouera un rôle prépondérant dans l’avancement du programme de développement international de notre pays en offrant un mélange de capitaux publics et privés et en établissant des partenariats avec des entreprises dans les pays en développement, en particulier des entreprises dirigées par des femmes et des jeunes. »

En s’appuyant sur une série d’instruments financiers, y compris des prêts, des placements en actions et des garanties bancaires, FinDev Canada agira comme catalyseur à des investissements privés dans les pays en développement afin de combattre la pauvreté par la croissance économique. 

« La réalité sur le terrain dans le monde en voie de développement », a expliqué Paul Lamontagne, directeur général de FinDev Canada, « est que les entrepreneurs sont souvent considérés comme étant trop à risque par de nombreuses institutions financières internationales et il faut convenir que même les banques locales sont peu portées à les soutenir. Il existe aussi un important déficit de financement dans les pays en développement, en particulier dans les pays les plus pauvres, et le Canada, par l’entremise de FinDev Canada, fait un pas de plus pour combler ce fossé. À cet égard, nous allons privilégier la création d’emplois, l’autonomisation économique des femmes ainsi que l’action sur le climat ».

« Étude après étude », a-t-il poursuivi, « il ressort clairement que les femmes jouent un rôle clé dans la prospérité économique et la stabilité mondiale. Toutefois, on compte encore environ 150 pays ayant au moins une loi écrite qui entrave le progrès économique des femmes. Dans 100 économies, les femmes sont confrontées à des restrictions fondées sur le sexe dans l’accès à l’emploi. Dans plusieurs pays, les femmes ne peuvent pas créer une entreprise, signer un contrat ou même ouvrir un compte bancaire. En tant qu’un des pays les plus prospères de la planète et comme chef de file en initiatives axées sur le développement économique et social, le Canada a un rôle important à jouer pour promouvoir et améliorer les débouchés économiques des femmes partout dans le monde. »

Phumzile Mlambo-Ngcuka, directrice exécutive d’ONU Femmes, a salué l’ouverture de FinDev Canada; « Il s’agit d’une étape importante dans l’autonomisation des femmes entrepreneures. Cela souligne à quel point une stratégie fortement axée sur l’égalité des sexes peut accroître l’accès des femmes à des possibilités économiques. Pour ne vous en donner qu’un exemple, les investissements dans des entreprises d’énergie menées par des femmes peuvent avoir une incidence remarquable en réduisant le temps que les femmes et les filles de ménages pauvres consacrent à la collecte de combustible pour la cuisine et le chauffage. Les entreprises menées par des femmes spécialisées dans les technologies et les infrastructures énergétiques durables et décentralisées pourraient offrir de l’énergie à plus d’un milliard de personnes qui n’y ont pas encore accès. Le fait d’accroître similairement les investissements bien ciblés nous permettrait de voir un net changement dans les avantages apportés aux collectivités – et aux économies dans l’ensemble. »

Depuis la nomination de M. Lamontagne en janvier dernier, FinDev Canada a mis sur pied un conseil consultatif qui réunit des experts du développement international et des affaires. L’institut a également annoncé un investissement de 10 millions de dollars US dans M-KOPA, un fournisseur de services « tarifés en fonction de l’utilisation » qui aidera un million de familles pauvres africaines de plus à se brancher à l’énergie solaire. 

En faisant remarquer que FinDev Canada est une filiale en propriété exclusive d’EDC, Benoit Daignault, président du conseil d’administration de FinDev Canada et président et chef de la direction d’EDC, a expliqué, « Nous sommes ravis que le gouvernement du Canada ait fait appel à EDC et qu’il nous ait demandé d’accueillir l’IDF du pays. Depuis près de 75 ans, nous aidons les entreprises canadiennes à répondre à des occasions d’affaires dans le monde, nous agissons comme ressource, nous offrons notre expertise dans les marchés mondiaux, en particulier en ce qui a trait aux marchés émergents, au financement et aux relations avec le secteur privé. Pour nous, FinDev Canada représente une occasion unique de susciter un changement économique et social. »
 

Contacts avec les médias : 

Angela Rodriguez
FinDev Canada
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